Gabriel Faur — Puisque laube grandit

Uisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces Par toi conduit, ô main où tremblera ma main Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin; T comme, pour bercer les lenteurs de la route Je chanterai des airs ingénus, je me dis Qu'elle m'écoutera sans déplaisir sans doute; Et vraiment je ne veux pas d'autre Paradis


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