Jacques Offenbach — Les saisons

Une vierge aux doux yeux Passe de rayons couronnée; Sur nos fronts plus joyeux Semant les roses de l’année C’est, avec le jour Avril de retour C’est l’aube nouvelle Du printemps trop court! Ô saison d’amour Sois éternelle! Ô saison d’amour, ah! saison d’amour! Elle fuit, sur ses pas Marche une vierge moins parée Mais qui tient dans ses bras Des épis, la moisson dorée L’été ! C’est l’été! Qui dans sa bonté Répand sur le monde L’épi récolté Garde ta beauté Saison féconde Garde ta beauté, ah! saison d’été! Plus alerte en ses jeux Une autre a bientôt pris sa place Enlaçant ses cheveux Des pampres noués avec grâce C’est l’automne enfin Qui rit du chagrin Et sous une treille Chante le raisin Arrête en chemin Saison vermeille Arrête en chemin, ah! reste en chemin! Mais l’automne a passé Pâle, vient une sœur nouvelle Dont le front est glacé Et qui pourtant est la lus belle Au seuil dévasté De la pauvreté L’hiver la rappelle C’est le charité Ah ! toute gaîté Revit en elle! C’est la chartié, ah! la charité!


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